Guy Gilbert revient sur les origines de la Bergerie de Faucon, créée il y a cinquante ans.
Cinquante ans que ça dure ! En 1974, dans les gorges du Verdon, le " prêtre des loubards " accomplit un rêve : trouver un lieu de vie à tous ces jeunes en détresse rencontrés sur le pavé de Paris, délinquants, toxicos, suicidaires. Pour eux, avec eux, il construit la Bergerie, la Maison : celle où ils réapprennent ensemble, non sans douleur parfois, le dialogue, le respect de soi et des autres, la vie en société. On cultive, on maçonne, on s'occupe d'animaux. On rythme l'année par des fêtes profanes ou religieuses.
Au fil de cette chronique d'une expérience éducative unique, surgissent des portraits, des itinéraires où se côtoient le désarroi et la violence, mais aussi l'humour, l'apprentissage, la renaissance. Et finalement l'espoir...