Extensions toujours plus larges des droits des minorités, promotion
de nouveaux standards sexuels, wokisme et combat contre la culture
judéo-chrétienne, égalitarisme, dénigrement des frontières, les idées
« progressistes » n’ont cessé depuis quarante ans de gagner du
terrain dans les sphères dirigeantes et médiatiques françaises.
Comment en est-on arrivé là ? Comment les idées dites
« progressistes » sont-elles devenues la norme au point d’être
intégrées dans les cahiers des charges pour bénéficier de
subventions ou de commandes de l’État ?
En réalité, le progressisme ne s’est pas imposé par sa seule puissance.
Il a été et continue d’être massivement financé.
Tout le monde sait qu’il existe des associations subventionnées qui
se mêlent de politique. Mais personne ne sait combien d’argent et
d’emplois tout cela représente. Et personne n’a regardé quels circuits
ont été mis en place dans les domaines associatifs, politiques et
bancaires. Le sujet méritait une enquête. C’est l’objet de ce livre.
Les auteurs ont passé deux ans à éplucher les comptes de dizaines
d’entreprises, associations, commissions étatiques, instances de villes
et de régions. Un travail considérable, unique en son genre. Chaque
chiffre avancé est sourcé et les montants vérifiés.
Le résultat est sidérant et se compte en milliards d’euros. C’est le
visage caché de la politique sous influence.
Emmanuel Rechberg est journaliste économique.
Wandrille de Guerpel est journaliste, spécialiste des questions de société.