Un essai sur la Résistance qui se lit comme un roman d'espionnage
En juin 1943 la Gestapo assène un double coup à la Résistance française. Elle décapite le vaste réseau qui, sous le nom de PROSPER, s'était développé en Sologne et dans la région du Centre avec l'aide des Anglais. Et elle capture Jean Moulin avec d'autres chefs de la France combattante dans un faubourg de Lyon au moment où il rejoint une réunion capitale pour l'organisation de l'Armée secrète.
Et s'il y avait un lien entre ces deux drames ? Pendant soixante ans, personne ne s'est posé la question, mais un beau jour de 2015 – après la réédition d'un livre qu'il avait consacré à Jean Moulin – Patrick Marnham reçoit d'un mystérieux correspondant, qui signe "?Le Fantôme?", une lettre énigmatique qui l'engage à reprendre ses recherches. Il est loin d'imaginer ce qu'il va découvrir...
Guerre dans les ténèbres nous décrit cette nouvelle enquête et nous livre les stupéfiantes découvertes qui la concluent. On y voit à l'œuvre une foule de héros anonymes dont le courage et le désintéressement furent exemplaires. On y chemine aussi jusqu'au cœur de Londres dans un labyrinthe toujours plus inextricable de tromperies, de trahisons et de sombres complicités où alliés et ennemis en viennent à se confondre.
Si, par ses qualités narratives, Patrick Marnham ne le cède en rien aux maîtres du roman d'espionnage, il a sur eux l'avantage de nous engager sans artifices sur le chemin de la vérité.