Dès les premières phrases, une fenêtre s’ouvre, on voit le monde avec les yeux d’Alexandrine : le lien timide qui se crée avec son père, les souvenirs d’enfance, le camion-épicerie, la rudesse et la beauté du monde paysan, les aventures de son ancêtre montreur d’ours qui nous mènent jusqu’à New-York...
Dans ses rêveries et promenades quotidiennes, on suit la quête identitaire de cette femme qui a tout quitté de sa « vie d’avant ». Le temps d’un hiver aux souches familiales, dans ce petit hameau des montagnes pyrénéennes, elle nous offre ce voyage en kaléidoscope teinté d’humour et de poésie, où, tel une nouvelle, chaque chapitre nous fait découvrir une facette de son univers.