Les religions ont été magnifiées par les écrivains et les artistes. Les œuvres picturales, sculpturales, architecturales, musicales ont émerveillé les fidèles et fait naître ou fortifié leur croyance. Les cultures religieuses ont transcendé les dogmes. Le ravissement des sens engendrait l’émotion et la passion, et faisait passer au second plan les faits, principes, préceptes, commandements figurant dans les textes fondateurs de la foi. Mais ceux-ci sont souvent bien éloignés des beautés culturelles.
Les contradictions, invraisemblances, incohérences des livres saints et parfois la cruauté de leurs contenus sont ignorées. Les prêches, sermons, prières les évitent soigneusement. Cet essai a pour objet d’en souligner quelques-uns des aspects.
Avocat honoraire, Gilbert Filior, admiratif de l’esthétisme des religions, exprime sa surprise à la lecture des textes sacrés des trois grandes religions révélées.