Le 8 février 2017 est sinistrement gravé dans la mémoire de l’auteur. Ce jour-là, victime d’un accident de la circulation, il est transporté aux urgences. Mais alors que son corps est soigné, son esprit se met à ruminer l’événement, jusqu’à transformer son existence en un long calvaire. Rapporté sous forme de journal, « L’espoir » revient sur ces moments où le temps s’étire jusqu’à nous plonger dans une angoisse dévorante. Au fil du récit, on voit poindre ce sentiment libérateur qui se dessine et qu’il attend avec beaucoup d’impatience.
Simon Atlan est né en Algérie, qu’il a dû quitter en 1956. La douleur de ce déracinement puis la perte de ses parents, évoquées dans ses précédents ouvrages, sont les piliers fondateurs de son œuvre.
Il continue de mener une existence paisible à présent, rythmée par des moments heureux.