1995.
Assistante d’Histoire à la Faculté des Lettres, Laurence Carret, 25 ans, a pris comme sujet de thèse un groupe de miliciens, auteur de meurtres et de viols dans le département de la Vienne, lors de la débâcle allemande de l’été 44, sous le commandement d’un certain Antoine Le Graveux.
Curieusement, après son interview à FR 3, les disparitions se multiplient sur toute la France et toutes concernent d’anciens membres du groupe, qui avaient pourtant, suivant la formule consacrée, payé leur dette à la société, via de lourdes condamnations.
Depuis 1945 certains membres du groupe n’ont jamais été retrouvés. Dont son chef, Antoine Le Graveux.
Laurence Carret, aidée pour ce qui est de la reconstitution de l’atmosphère de l’époque, et certaines précisions historiques, par le grand-père d’un de ses étudiants, le capitaine Pierre Gardeau, ancien maquisard, mais également par Marc Molliet, le fils d’une ancienne réfugiée du temps de l’Exode, va tenter de trouver les réponses à ses questions. S’il y a bien en revanche quelqu’un qui ne se pose pas de questions, c’est le nettoyeur qui de Poitiers à Paris, de Paris à La Rochelle, de La Rochelle à Sarlat, de Sarlat à Vaison la Romaine, de Vaison la Romaine à Mérignac, exécute sans états d’âme ses anciens camarades.