Comme toute entreprise humaine, la cure psychique comporte ses exigences et ses aléas, ses titres de noblesse et ses faiblesses.
Elle expose le/la praticien(ne), psychothérapeute ou psychanalyste, aux écueils qui doivent être surmontés  si l’on veut apposer des réponses adéquates aux demandes d’écoutes et de soins. Elle l’incite donc à négocier avec circonspection les tournants  et les tourments de sa pratique curative.
Elles lui imposent  notamment le respect des trois règles canoniques d’abstention : le non-juger, le non-vouloir, le non-agir.
Il y a enfin ces portes obscures et mystérieuses de l’acoustique du cœur qu’il convient d’ouvrir  avec prudence afin de ne pas déloger les tenons structurant la psyché en travail. Il importe de la ménager avec tact si l’on veut soutenir adéquatement l’épreuve de (re)construction de soi.