En prenant le pont qui la séparait de son père, elle s’était souvenue de ce que disait un architecte, parlant de ces constructions qui font traverser un fleuve, une route...
« Les ponts résistent grâce à une lutte perpétuelle, comme si les deux côtés s’éloignaient constamment l’un de l’autre. Alors, si les ingénieurs ne parvenaient pas à maîtriser cet antagonisme, le pont finirait par se déformer, voire complètement s’écrouler. Ainsi, la stabilité finale, requiert une part de tension primordiale, tant qu’elle n’est pas excessive. »
Elle y voyait une analogie avec ce lien aux autres, qui sait pourtant nous passionner tout au long de notre vie.
Et puis,
« Nous avons l’art pour ne pas mourir de la vérité. »
Nietzsche