Depuis des décennies, le populisme est en expansion en France et en Suède. La classe politique semble totalement dépassée par le phénomène, au point que les chercheurs et les médias s’inquiètent d’une menace pour la démocratie libérale. Et si le système démocratique était déjà mort  ? Qu’ont en commun les partis populistes que sont le Rassemblement national, La France Insoumise, les Démocrates de Suède et le Parti de gauche  ? Sont-ils l’expression d’un même malaise  ?
Cet essai met l’accent sur le fait que le populisme est la conséquence, et non la cause, d’une crise de la démocratie libérale. Tant en France qu’en Suède, le populisme, de gauche comme de droite, est le résultat de la domination du pouvoir économique sur le pouvoir politique. Il exprime un rejet de la mondialisation néolibérale et de ses élites.
Ce livre met également en lumière la dimension archaïque du clivage droite-gauche et l’émergence d’un nouveau clivage politique entre souverainistes et mondialistes – l’ancien clivage étant toutefois entretenu à dessein par les antipopulistes pour diviser le front populiste.