Peut-on assister sexuellement une personne porteuse d’un handicap ? Entretenir une relation charnelle avec un animal ? Manger un autre homme si ce dernier est consentant ?Suscitant le dégoût et le rejet, certaines conduites doivent être tues. Ceux qui s’y aventurent sont considérés comme pervers ou criminels. Dans nos sociétés prônant la liberté individuelle, les tabous continuent de provoquer la honte et l’aversion. Pourtant, il arrive que ces interdits soient bravés, mais aussi que des tabous tombent ou que de nouveaux adviennent...Serait-il possible que de telles interdictions puissent être légitimement transgressées, voire valorisées ? Certains tabous ne constitueraient-ils finalement que des préjugés ?