Il faisait plus frais ; on approchait de l’automne, et les hirondelles étaient prêtes à mettre la clé sous le nid. Elles se rassemblaient par petits groupes sur les derniers fils laissés par les PTT. Ça pépiait de partout, ça jacassait, ça discutait... Curieuse, je levais la tête vers ces élégantes en smokings de plumes. En prêtant l’oreille, on pouvait surprendre leurs papotages et la question principale : « Nous retournons en Afrique, vous aussi sans doute ? Passerez-vous par Tanger ? »
J’allais emprunter le même chemin...