« Cet hiver, il fait très froid ; mon frère a l’idée de verser plusieurs seaux d’eau sur le chemin qui mène à notre portail ; quelques heures plus tard, nous avons donc une longue partie gelée et pouvons en prenant un peu d’élan, y faire de très belles glissades ; mon frère arrive même à les faire étant accroupi.
Le lendemain matin, le sol est recouvert d’au moins 5 centimètres de neige et notre glissade est camouflée par ce beau manteau blanc.
Nous sommes dimanche et nous regardons par la fenêtre comme tout est si beau dehors.
Soudain, notre portail s’entrouvre et entre dans notre jardin, notre voisin ; il marche vers nous sur le chemin, en portant sur ses épaules notre échelle que Papa lui avait prêtée il y a quelques jours. Et là d’un coup, nous le voyons s’étaler de tout son long, couché sur le dos, avec l’échelle en travers de sa poitrine.
[...]
Finalement, après un assez long moment passé à commenter cette péripétie, notre voisin repart chez lui et maintenant, avec nos parents, nous rions tous les quatre aux éclats. »