Sociologie de la justice pénale
Philip Milburn
Editeur: Armand Colin
La justice pénale recèle une force coercitive maximale, qui lui permet d’imposer aux citoyens la privation de leurs biens ou de leur liberté. Ceci n’est possible que parce qu’elle est garante de l’un des biens collectifs considéré comme essentiel : la sécurité face aux dangers provenant des transgressions du droit qui peuvent menacer les personnes et, plus largement, l’ordre et l’harmonie de la vie sociale. À ce titre, elle est appelée à faire respecter le droit pénal, et ce en toute indépendance vis-à-vis des institutions politiques (gouvernement, parlement, collectivités locales, etc.). Qu’en est-il réellement ? La justice pénale opère-t-elle des discriminations et si oui, sur quelles caractéristiques ? Quels effets ses décisions ont-elles sur les publics concernés ? À quelles logiques les variations des décisions qu’elle prend peuvent-elles être attribuées : politiques, idéologiques, psychologiques, juridiques ou sous l’influence de pressions diverses ? Ou une combinaison de ces raisons ?
S’intéressant à tous les étages et aspects du système pénal français et s’appuyant sur les recherches sociologiques majeures et les données récentes disponibles sur la question, l’ouvrage apporte des éclairages complets sur le sujet à tous ceux, étudiants, chercheurs et professionnels, qui s’intéressent au traitement adressé à la criminalité dans ses différentes dimensions.