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grande couv
Jérusalem 1900
Vincent Lemire
Editeur: Dunod
7,99 €

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Jérusalem n’a pas toujours été un champ de bataille. À l’orée du XXe siècle, une autre histoire se dessine, portée par l’émergence d’une identité citadine partagée, loin des dérives communautaristes qui semblent aujourd’hui l’emporter. 

Cette histoire a longtemps été oubliée et mérite à elle seule d’être racontée. On y croise un maire arabe polyglotte, un député ottoman franc-maçon, des Juifs levantins, mais aussi des archéologues occidentaux occupés à creuser le sous-sol pour faire ressurgir les lieux saints de la «  Jérusalem biblique  ». Vincent Lemire restitue cette période exceptionnelle en s’appuyant sur les recherches les plus récentes et sur de nombreuses sources inédites, notamment les archives de la municipalité ottomane de Jérusalem. 

Alors que la ville sainte est aujourd’hui à un nouveau tournant de son histoire et que la question de son partage se pose une fois encore, il faut se souvenir de cet «  âge des possibles  » qui peut livrer quelques clés pour mieux comprendre le présent et envisager l’avenir.

Prix Augustin Thierry des Rendez-vous de l’histoire 2013


« Jérusalem, point de friction spirituel et géopolitique sans doute le plus sensible du globe compte, avec Vincent Lemire un de ses historiens les plus originaux. […] Dans son nouveau livre, il fait revivre cette cité en une période – bien nommée « Belle Epoque » - où les clivages ethniques et religieux n’avaient pas la force et l’évidence qu’ils revêtent aujourd’hui. […] L’auteur démontre avec brio que la quadripartition de la Vieille Ville […] est une invention. […] On peut partager avec l’auteur le message d’espoir qu’il recèle. » 
Le Monde des Livres, Nicolas Weill, 10 janvier 2013


« Alors qu'une troisième intifada menace le fragile équilibre entre Israéliens et Palestiniens, il fut un temps, pas si lointain, ou Jérusalem était un modèle de cohabitation entre les communautés. On y croisait : « Un maire arabe polyglotte, un député ottoman franc-maçon, des juifs levantins, mais aussi des archéologues occidentaux occupés à creuser le sous-sol pour faire ressurgir les lieux saints. » C'est ce que rappelle Vincent Lemire, chercheur au CNRS, dans son ouvrage très documenté sur Jérusalem en 1900. »
Le Parisien / Aujourd’hui en France, Frédéric  Gerschel, 6 janvier 2013