Il était une fois... Cargo 92
Pierre Leenhardt
Editeur: Actes Sud
L’idée – refaire le voyage de Christophe Colomb avec un cargo – vient de Philippe Bouler, tourneur et producteur de spectacles qui connaît l’Amérique latine comme sa poche, et de Pierre Orefice, administrateur et producteur délégué de Royal de Luxe. Jean-Luc Courcoult l’enrichit en proposant de construire une rue dans la cale du navire, qu’il baptise «Melquiadès-Ville de Nantes», du nom du personnage de «Cent ans de solitude» de Gabriel García Márquez. Parce que la découverte du Nouveau Monde n’est pas historiquement tout à l’honneur du vieux continent, le projet se doit d’être pensé comme un trait d’union entre deux parties du monde et comme un témoignage d’amitié entre les peuples. Quatre compagnies (Philippe Découflé, Philippe Genty, la Mano Negra et Royal de Luxe) vont porter ce message. Avec la décision de la ville de Nantes d’acheter le cargo et l’appui financier du ministère des Affaires étrangères commence le marathon de la recherche de financements, l’immersion dans le marché international des navires marchands, la mise aux normes du cargo, la construction à fond de cale de la rue Jules-Verne – une vraie rue avec commerces et bistrots pour recevoir le public et les artistes. Puis c’est l’aventure de la tournée, avec ses escales et ses périodes de navigation, accompagnées de son lot d’anecdotes et de péripéties.