Jean-Gérard Bursztein s’essaie ici à développer la topologie subjective nécessaire à la psychanalyse, ainsi qu’une nouvelle terminologie. Pour ce faire, l’auteur s’appuie sur la topologie du mathématicien, dans la mesure où celle-ci impose les contraintes formelles qui seules donnent la certitude nécessaire au savoir du psychanalyste. Paradoxalement, cet appui trouvé dans le formalisme subjectif se fait dans l’horizon d’une limite du formalisme, et donc dans l’obligation de réaliser que chaque avancée appelle à de nouvelles reformulations. Car chaque énonciation, chaque trouvaille implique un reste irréductible, puisque le psychanalyste est confronté à l’informulable de la Structure en tant que telle.