Avec la préface de Philippe Meirieu.
En interpellant directement les absents de l’école, ceux qui la refusent et la fuient, parmi lesquels se trouve une grande partie des enfants d’origine gitane, l’auteur mobilise son expérience d’enseignant et d’inspecteur d’académie. Il souhaite éclairer et dépasser le dramatique abandon réciproque qui caractérise généralement les relations entre ces familles et l’école, dont les responsabilités sont partagées. Cet échec douloureux, vécu avec ceux qui manquent à l’appel, peut néanmoins devenir salutaire : il crie l’urgence de réduire les manquements, de généraliser ce que l’école porte de meilleur et d’inventer, avec ces citoyens et leurs enfants, de nouvelles formes d’adoption éducative. En effet, leur résistance invite plus que jamais à réaliser la promesse d’une école pour tous – Notre école, en somme – incarnant et tissant la continuité possible des identités au sein de la fraternité sociale.
« Cet ouvrage constitue une fort belle contribution à la réflexion sur l’éducation aujourd’hui, mais aussi sur notre avenir et sur la société que nous voulons. En s’adressant à la Gitanie, Frédéric Miquel nous dit, en réalité, ce que devrait être notre École », Philippe Meirieu.