« Une jeune femme brune, avec de grands yeux de biche noirs, où je me noie, m’attend devant une voiturette sans toit, sans portes et visiblement sans moteur en émoi, ni chaud ni froid.
Ses lèvres sensuelles s’épanouissent, et ma foi, se découvre une denture parfaite, qui laisse coi.
Je prends son sourire et lui offre mes dents émerveillées, l’air pantois. Son cœur bat du rythme de l’absolu, quand le mien décroît.
Le parfum naturel qui se dégage d’elle, sans loi, comme si je n’en avais pas assez, est enivrant et narquois. C’est une reine, où est le roi ? De sa longue chevelure couleur bronze et de son écharpe de soie, s’échappe, sous une légère brise, attention à toi, une mèche pour lui barrer joliment le visage, et d’un doigt, elle remet ses cheveux rebelles à leur endroit, puis dit d’une voix, qu’au lieu de l’entendre, je la vois, en méduse, elle se déploie, et baigne mon être de joie, “oh, Llalla Moulat El Amr, bienvenue chez toi” ».