« Notre amour historiquement situé de la littérature nous impose paradoxalement, comme premier devoir, de nous arracher à l’historicité de cette même littérature. C’est au nom de la littérature que nous devons nous détacher de celle-ci. Voilà pourquoi il nous faut d’un seul mouvement construire et explorer la bibliothèque mondiale ou totale – et je dis bien bibliothèque mondiale, et non pas littérature mondiale. On lit la littérature mondiale, mais on lit dans la bibliothèque mondiale, on vit dans la bibliothèque du monde : deux attitudes radicalement différentes. »