Venant après Poésie et Philosophie (2000), La Pensée, La Trace : Valéry-Varia (2001), Jardin des voix (2022), Vent Nomade (2024) et Épures du cri (2024), ce nouveau livre de poésie se décline en quatre chapitres :
- Tremblés est une méditation sur le souvenir, le poète voyant dans ses mots l’ultime écho d’une enfance toujours vivante : sous la neige / qui a tout effacé / les chemins tremblent encore.
- Passages : le poète fait l’expérience de la difficulté de dire un réel qui lui échappe de toute part. Comme l’avait jadis reconnu Héraclite : «?le maître dont l’oracle est à Delphes ne dit ni ne dissimule : il fait signe?». Il lui faut se contenter de seulement faire signe, devant abandonner toute prétention à dire la vérité des choses qui s’offrent à lui.
- Dans le blanc de l’oubli : le poète décrit le choc que fut pour lui la découverte des montagnes de la vallée de Chamonix, à l’occasion d’un séjour en sanatorium à l’adolescence.
- Seuils tente d’explorer les pouvoirs d’un langage poétique où les mots, devenus traces, s’épanouissent comme silence, dans lequel le poète cherche, dans une quête sans fin, à capter les harmoniques non encore entendues des choses offertes à son étonnement : «?la poésie n’est qu’un certain étonnement devant le monde et les moyens de cet étonnement?» (André du Bouchet). Par où l’on voit que poète et philosophe sont embarqués dans la même aventure.
P.T.
- Tremblés est une méditation sur le souvenir, le poète voyant dans ses mots l’ultime écho d’une enfance toujours vivante : sous la neige / qui a tout effacé / les chemins tremblent encore.
- Passages : le poète fait l’expérience de la difficulté de dire un réel qui lui échappe de toute part. Comme l’avait jadis reconnu Héraclite : «?le maître dont l’oracle est à Delphes ne dit ni ne dissimule : il fait signe?». Il lui faut se contenter de seulement faire signe, devant abandonner toute prétention à dire la vérité des choses qui s’offrent à lui.
- Dans le blanc de l’oubli : le poète décrit le choc que fut pour lui la découverte des montagnes de la vallée de Chamonix, à l’occasion d’un séjour en sanatorium à l’adolescence.
- Seuils tente d’explorer les pouvoirs d’un langage poétique où les mots, devenus traces, s’épanouissent comme silence, dans lequel le poète cherche, dans une quête sans fin, à capter les harmoniques non encore entendues des choses offertes à son étonnement : «?la poésie n’est qu’un certain étonnement devant le monde et les moyens de cet étonnement?» (André du Bouchet). Par où l’on voit que poète et philosophe sont embarqués dans la même aventure.
P.T.