Guerre,toujours, encore,...(Russie-Ukraine)
Jean-Philippe Biehler
Editeur: Les Impliqués
Le monde s'inquiète. La peur s'installe. L'effroi s'augmente. Le pire peut exister. Car les Russes attaquent Tchernobyl et bombardent dans les parages. Mais si une bombe perdue, un missile intercepté, une trajectoire déviée, une erreur cadastrale, une mauvaise visée, un défaut d'électro-optique, un acte terroriste, etc., etc.. C'est aux alentours de Tchernobyl, c'est à Tchernobyl, et il y a là, depuis 2006, le plus grand sarcophage de béton armé jamais réalisé qui devait enterrer pour un siècle les restes radioactifs les plus remuants du cœur du réacteur RBMK 1000 no 4, celui-là même dont l'augmentation incontrôlée de puissance et l'explosion subséquente avaient provoqué en 1986 la catastrophe nucléaire que l'on sait. Question ? Si cela devait effectivement arriver, quel type de crime de guerre cela serait-il ? S'il s'avérait ultérieurement que les intentions de l'opération étaient préméditées et que la réactivation accidentelle du chaudron de sorcières était une option calculée parmi un ensemble de risques collatéraux, alors il s'agirait sans nul doute d'un crime de guerre contre l'humanité. Un crime d'une négativité acharnée, de dimension exterminatrice, et du genre effroyable qui ne s'efface pas.