Comment une profession si peu et si mal représentée par un noyau d'une dizaine de personnes auto-nommées, une cinquantaine à la marge, peut-elle avoir une quelconque crédibilité ? Comment une militance réduite aux acquêts, mobilisant à peine 0,02 % de la profession, peut-elle croire qu'elle défend autre chose que des intérêts catégoriels ou sectoriels ? Il y a quelque chose de pathétique dans la profession de psychologue : une absence de représentation démocratique. Quelques-uns laissent croire à la profession qu'ils défendent celle-ci alors même qu'ils font le contraire. Or, elle subit des attaques systématiques de la part du gouvernement et de lobbies médicaux disqualifiant le cœur même de la profession avec la complicité de certains courants universitaires. Après le Parcours MonPsy, les mêmes font campagne pour une 6e année sous contrôle universitaire sans guère de bénéfices professionnels. Au travers des luttes menées dans un petit syndicat durant deux ans, il est proposé une réflexion sur le devenir des psychologues et les difficultés récurrentes rencontrées. Il est fait le constat d'une impasse foncière de la Fédération Française de Psychologie et du Syndicat National des Psychologues. Il est proposé le dépassement de ces organisations en une nouvelle Configuration ou Convergence.