Roman de jeunesse au parfum de sagesse, mythe moderne des verbes aimer et souffrir, Minta, apparaît comme une saga narrative qui met en scène trois héros sous les feux de la passion et de l’audace de jouir. De l’insoutenable violence des sentiments à la relation, les destins sociaux de Laure, Clémence et de Minta, se nouent et se dénouent au gré des expériences douloureuse et heureuse, donnant la parole aux liens interculturels du métissage. Ce récit théâtralise les scènes de vie au tournant de la responsabilité parentale et du défi d’éducation durable, sous la pente glissante d’une saison des amours orageuses. Laure, Hervé Romain, Minta, ou encore Clémence actualisent et se neutralisent sous l’étoffe fine des caractères coupables intergénérationnels. Dans un style fort imagé, la lecture de ce roman procure un grand plaisir et offre une réflexion sur les rapports incandescents entre le corps et l’esprit, la tradition et la modernité, l’amour et la haine.