Ayant démontré, dans le Tome I, que l'environnement bancaire avait considérablement évolué, et tout particulièrement au niveau du consommateur, le Tome II se propose d'en analyser les conséquences. Celles-ci sont envisagées, tout d'abord au niveau du marketing bancaire, puis au niveau plus général de la stratégie et des prospectives possibles.
Ce sont à proprement parler de nouveaux horizons qui se profilent, laissant entrevoir de nouveaux métiers, ainsi que de nouvelles super-structures sectorielles.
On utilise également de nouveaux outils comme ceux du co-branding, ou encore ceux des baromètres de la qualité. On conçoit aussi de nouvelles approches de la distribution, réalisées en termes de complémentarité produits-canaux. On imagine enfin de nouveaux concepts-produits, comme les offres packagées, générant chez le client le nouveau rôle d' « assembleur de l'offre », et débouchant ainsi sur une nouvelle relation à la clientèle, basée en partie sur de nouveaux outils comme les call-centers.
C'est dans cette logique de renouvellement quasi-intégral des outils marketing, que s'envisagent les évolutions stratégiques des banques. Celles-ci sont influencées par l'émergence du contexte européen, et des normes qu'il génère. Une nouvelle chaîne de valeur se fait jour avec de nouveaux métiers, de nouveaux produits-services (comme le tiers-certificateur ou la banque électronique), tant auprès du consommateur qu'en Business to Business, avec le développement, par exemple, des places de marché virtuelles.
Même si les métiers traditionnels de la banque perdurent, ce sont sans doute, dans le futur, la bancatique et tous les métiers qui y sont liés qui devraient évoluer le plus, et être vraisemblablement à l'origine de nouvelles actions stratégiques.