« T’éblouissent les apparitions qui sont non pour les yeux, ni pour l’intelligence, mais pour le cœur et l’esprit. Antoine de Saint-Exupéry, CITADELLE, Gallimard Folio, 1948 Sur le pont invisible des choses et des êtres, Elle se nourrit d’une littérature imaginaire écrite derrière les visages, les apparences, Elle regarde par-delà l’éphémère, L’infini transparence. Sur le pont invisible transcendant les horizons, Elle pose sa mémoire entre deux temps effleurant la délicate fragilité de l’instant, Jusqu’au bout du chemin qu’elle imagine à l’horizon. Sur le pont invisible qui relie les attentes, les espérances, Elle tisse les liens subtils l’unissant au silence. »