Pourquoi cette solitude infinie devant la mort ? Comment vient-elle se heurter aux repères de la modernité ? En quoi interroge-t-elle, enfin, notre rapport à Dieu ?
Avec les avancées technologiques et la perspective d’une mort toujours plus médicalisée et maîtrisée, on ne pense plus la fin de vie comme auparavant. Le rapport à soi et à l’humanité s’en trouve bouleversé, y compris au sein de l’Église.
Aujourd’hui, la pastorale des mourants, longtemps polarisée par l’extrême-onction, paraît être passée au second plan. Pourtant, le concile Vatican II a insisté sur l’eucharistie, lui donnant la place de « dernier sacrement » dans le passage vers l’au-delà. Une réforme d’une importance considérable, dont il convient d’éclairer la portée théologique en la reliant à la tradition de l’accompagnement liturgique des mourants.
Un ouvrage puissant et novateur sur une question cruciale, pour appréhender le sens de la dernière heure, pour apprendre ou réapprendre la mort comme chrétien, pour que triomphe jusqu’à la fin la communion.
Petite Sœur des Pauvres, docteure en théologie, membre du comité de rédaction de La Maison-Dieu, Bénédicte Mariolle enseigne la liturgie sacramentaire à l’Institut catholique de Paris.