LE POËME L’homme s’affranchissait. Debout, il ânonnait, Paroles et dessins, tout se mettait en place. Poétisant son monde en mainte dédicace De glyphes créatifs, sa caverne s’ornait. S’ensuivit l’écriture. À la gent empressée De livrer sentiments et savoirs manuscrits, Sublime elle servit d’exutoire à l’esprit. Mais la prose effrénée contrariait la pensée. Et le poème fut. Polissant, nuançant, Il révèle le fond en offrant le mot juste, Son genre littéraire est d’un élan auguste. Du cœur, de l’âme il est le plus beau soupirant.