Comme dans un petit concert d’après-midi chez Madame de Polignac, une « Proustiade » à la manière des « Schubertiades » où l’on faisait de la musique de chambre en famille ou entre amis, on propose ici un concerto, ou une sonate, exposant en réduction – au sens instrumental – trois motifs essentiels et structurants parcourant l’immense orchestre de la Recherche : snobisme, judéité, homosexualité.