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grande couv
Finance comportementale
Philippe Gillet, Gérard Hirigoyen, Djibrilla Moussa-Ousseini
Editeur: ELLIPSES
26,99 €

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Cet ouvrage a été conçu pour un large public. En premier lieu, il est destiné bien sûr aux étudiants, notamment ceux qui suivent les masters financiers dans les Universités et les Ecoles. Par la richesse des références bibliographiques recensées en fin de chaque chapitre, l’ouvrage est un outil indispensable pour tous ceux et celles qui veulent approfondir les thématiques abordées dans les chapitres. Il s’adresse aussi à tous ceux qui travaillent dans le domaine de la finance, que ce soit dans les entreprises, les banques ou encore les cabinets de conseil. Plusieurs chapitres peuvent plus particulièrement intéresser les dirigeants, notamment ceux d’entreprises familiales qui y trouveront des explications susceptibles d’améliorer leur compréhension de la réalité financière de leurs entreprises.

L’ouvrage, original dans sa conception, se structure autour de l’idée que la finance comportementale se positionne comme un nouveau paradigme qui vient palier les limites de la finance classique et cela tant au niveau de la finance de marché que de la finance d’entreprise.

La finance comportementale montre en particulier que les individus en général, et les investisseurs en particulier, ne sont pas totalement rationnels dans leurs décisions. Ils sont sous influence, particulièrement lorsqu’ils prennent une « décision en situation de risque et d’incertitude ». Leurs décisions peuvent ne pas correspondre exactement à leur utilité.

L’insertion de l’approche comportementale dans le cadre théorique de la finance traditionnelle permet ainsi, d’une part, de palier les limites de l’approche par la valeur et, d’autre part, de généraliser la vision restrictive de la relation d’agence fondée exclusivement sur la déloyauté et l’opportunisme de l’agent. L’approche par la psychologie sociale nécessite de considérer tout à la fois des agents insuffisamment et excessivement loyaux.

La finance comportementale rappelle qu’il est grand temps de remplacer l’homo economicus par l’homo sapiens.