Samuel Beckett et Gérard Astor
Roger-Daniel Bensky
Editeur: Editions L'Harmattan
«?Utopie contre Dystopie?; éclatement baroque contre rétrécissement classique?; différentialité narrative contre minimalisme situationnel?; tente abrahamique (ou ibrahimique) pour accueillir les multitudes, contre retraite vertigineuse vers le donjon de l’Égo?». Ainsi Roger-Daniel Bensky définit-il les différences entre Beckett et Astor. Mais ne nous y trompons pas, au-delà d’une réflexion sur ces deux dramaturges, c’est bien du théâtre lui-même qu’il s’agit. Une «?thèse?» que Bensky livre à ceux pour qui le devenir du théâtre importe, et avec lui celui de la société. Cette thèse est sa découverte, mais immergée dans une socialité commencée par son expérience d’acteur, sa proximité avec des artistes français comme Cixous, Mesguich ou Lavaudant, et poursuivie, ici, par son dialogue avec Astor, puis les étudiants du Théâtre National Tunisien et de l’Institut d’El Kef, les amis tunisiens et français d’Aykart et de Convergences, les philosophes R. Triki et J. Poulain. Une pensée ensemencée et fertile.