Comme son titre l’indique, cet ouvrage n’est pas un manuel ou, encore, un traité. Il est pensé comme un bréviaire au sens figuré, c’est-à-dire comme un petit livre portatif qu'on lit ou consulte volontiers et fréquemment pour en tirer un enseignement. Il n'exige pas une lecture suivie et linéaire ; mais à quelque endroit qu'on l'ouvre, on trouvera de quoi, nous l’espérons, réfléchir.
Il met en partage sept idées-forces ancrées dans le savoir collectif accumulé par les sciences du management et des organisations ; sept comme le « chiffre magique ». À titre d’exemple, nous en citons deux : « Il y a toujours (du) contrôle » !? et « Débureaucratiser les organisations médico-sociales » !? Le propos n’est pas d’inviter le lecteur à être d’accord avec toutes ces idées. Il peut tout à fait être en désaccord avec l’une ou l’autre. Reste qu’elles devraient l’aider à mieux se situer dans sa pratique. L’apprentissage social est souvent un apprentissage contre et pas seulement avec ou grâce à autrui.
Et, c’est tant mieux. Il existe, en effet, une infinie diversité de pratiques managériales quand on prend le temps d’observer finement la réalité de l’action collective. Il n’en demeure pas moins que les pratiques managériales se doivent d’être pertinentes, c’est-à-dire contextualisées, pour demeurer soutenables pour les autres et pour soi-même.