« Notre nouvelle vie nous grisa et nous nous enivrâmes de cette liberté nouvelle. Dans les jours qui suivirent notre installation, le jeune homme me demanda de rester à la maison durant ses absences. Il n’aimait pas me savoir dehors seule tandis qu’il travaillait. La vie de couple ne supposait que des sorties communes. Toute sortie individuelle était perçue comme un coup de canif au contrat. Nous devions impérativement tout partager. À ces paroles, je suffoquais littéralement. Le piège venait de se refermer sur moi. Je devins l’espace de quelques secondes blanches, une femme soumise. »