À l'heure où le catholicisme en France traverse une crise et se voit affaiblir par une profonde sécularisation, la tentation peut être grande pour ce « petit reste » de se radicaliser, au delà de l'opposition classique « progressistes/tradis ».
Mais si se radicaliser peut signifier un positif « retour » aux racines évangéliques, comme le fit François d'Assise, il peut aussi à l'inverse susciter un repli sectaire, voire violent. Dans cet essai,Vincent Morch appelle à un discernement pour refuser cette tentation.
Ne faut il pas d'abord mieux percevoir ce qu'attendent nos contemporains, dans un monde où trop souvent Dieu fait peur, comme s'il allait attenter totalement à notre liberté ? Parier sur la seule radicalité ne pourra que rendre l'Église encore plus étrangère.
Voilà pourquoi l'auteur entend s'adresser aux chrétiens engagés du « premier cercle » pour qu'ils se tournent plus largement vers leurs frères à la foi ordinaire.