Voici enfin réunis en un seul livre les trois tomes de la célèbre trilogie des tisserands des Lumières de Patricia Gavoille. Plus de 1.000 pages d’aventure, plus de 1.000 pages pour nous emmener loin au temps des « Lumières » en compagnie de ces familles simples qui côtoient un certain François-Marie Arouet, plus connu sous le nom de Voltaire. C’était un jour de novembre 1758. Un certain Baptiste arrive chez son ancien ami Jean-Jacques, humble tisserand de la ville. Celui-ci vit une passion amoureuse avec Jeanne-Catherine sa jeune et veuve voisine. Que vient-il chercher ou que vient-il apporter en demandant asile, envoyé là précisément par Voltaire en personne ? Jeanne-Catherine, seule femme parvenue à obtenir la confiance et la reconnaissance de Bigeol le maître tisserand, subit courageusement les sarcasmes et les violences des habitants la jugeant adultère. Comment verra-t-elle la venue de Baptiste, qu’en pense la famille du maître tisserand, et pourquoi l’épouse de Micard, Lieutenant de corporation, se cache-t-elle aux yeux du monde ? Qui sont donc les Bigeol et les Micard ? Qu’en est-il de leur courage, de leur ferveur ou de leur foi, de leur humanité, leurs malheurs et leurs bonheurs ? Ensemble, ils façonnent grâce à l’auteur un tissu de plus en plus chatoyant, trame d’audacieuses bravoures et d’aspirations tout juste nées des Lumières. Là-dedans, on aime les mains, celles de Marie Micard qui ressemblent à « des oiseaux maigres », celles de Bigeol le géant au cœur tendre, qui enveloppent, celles de Jean-Jacques qui œuvrent et surtout celles de Jeanne-Catherine qui s’ouvrent comme son esprit. Et puis on découvre Rebecca qui vit, court dans ces pages. Qui est-elle, qui va-t-elle enflammer, qui va-t-elle consoler, soigner, épauler, découvrir ?