Vers 1930, le quotidien de la Guyane française est dominé par la présence du bagne. Trente ans plus tard, c’est la construction du Centre spatial guyanais qui marque le développement local et conditionne l’installation de nouvelles infrastructures. Jusque-là, faute de voies terrestres, le littoral et les fleuves sont les seules composantes du réseau intérieur, tandis que les rares liaisons extérieures sont le fait des armements métropolitains.
De l’exploitation forestière à la recherche minière, en passant par l’aquaculture et la pêche, son évolution est faite de perspectives de développement, riches de promesses souvent non tenues.
Piliers de la vie locale à qui ce livre rend un hommage appuyé, les seules constantes de l’histoire de la Guyane sont les nombreux petits armateurs et propriétaires de navires locaux qui, par leur courage et leur obstination, ont su faire face aux exigences de cette région si riche et si particulière.
À partir de ses souvenirs, d’archives spécialisées et d’entretiens avec de nombreux professionnels du secteur maritime, l’auteur, homme de terrain, ni homme de lettres, ni historien, nous offre là une histoire maritime concrète des territoires français d’Amérique.