Marguerite Duras et le cinéma - En 40 pages
Bernard Sarrut
Editeur: Uppr Editions
Marguerite Duras et le cinéma ont eu une très longue histoire ensemble. Par différentes voies et à différentes époques, son œuvre a rencontré le cinéma. Cinéma et écriture vont pendant toute sa carrière sous-tendre avec plus ou moins de force la problématique de ce qui est dit, écrit, filmé et de ce qui en négatif n'est pas dit, écrit, filmé. Tour à tour son attirance pour le cinéma passera de la passion à la méfiance et de la méfiance à la passion. Par moments, elle pourra dire que « le film frappe de mort l'écrit » ; et pendant une dizaine d'années elle ne sera pourtant occupée qu’à réaliser des films, tout en publiant comme des livres les textes-scénarios correspondants. Pour Duras, cet amour de l'impossible entre elle et le cinéma, son cinéma, ne rejoint-il pas ces amours ou passions impossibles et infernales qui lient ses propres personnages entre eux ?
Bernard Sarrut
Écrivain généreux, Bernard Sarrut a publié dans des revues de cinémas de nombreux articles consacrés à Hitchcock, Tourneur, Duras, ou Straub/Huillet, ainsi que des nouvelles (Un voyage en hiver, Éditions L'échappée belle, 2014), des poèmes, scénarios, et autres pièces de théâtre, sans oublier un essai poétique intitulé Musique sans cesse et table rase. Il a également réalisé quelques courts métrages de cinéma expérimental, tous axés sur le texte ou la musique.Très proche de Marguerite Duras avec qui il a entretenu une relation amicale pendant ses vingt dernières années, il est non seulement un témoin privilégié mais aussi un des plus subtils analystes de son œuvre. De cette rencontre est née un livre, Marguerite Duras à contre jour (Éditions Complicités, 2004).