Au cœur des forêts, l'homme devine dans la pénombre l’œil du renard, les plumes du geai, la course du chevreuil.
Fasciné par cette proximité avec les grands mammifères, l’homme a cependant une activité sylvestre bien différente, parfois en contradiction avec l’utilisation qu’en fait la faune.
Cet ouvrage interroge le partage de cet espace, théâtre d’une relation privilégiée entre homme et animal. Comment ne pas le réduire et le dénaturaliser ? Comment limiter la surpopulation ? Doit-on imputer la destruction des arbres à la mauvaise gestion des espèces ?
Autant de questions auxquelles l’auteur répond en illustrant son propos de nombreux exemples et en confrontant tous les points de vue : celui du forestier, du chasseur, de l’usager de la forêt, de l’agriculteur mais aussi et surtout celui de l’animal. Car encore une fois, la forêt est terre de partage.