Il y a une génération, les nouveau-nés aujourd'hui considérés comme extrêmement prématurés mouraient presque tous. En 2005, grâce à ses progrès constants, la médecine offre d'assurer la survie de plusieurs de ces prématurés. Après coup, la décision de sauver le nouveau-né est applaudie lorsque l'enfant se développe bien.
Par contre, la même décision est critiquée lorsque l'enfant manifeste de lourds handicaps. L'incertitude du pronostic caractérise le contexte clinique de l'extrême prématurité. Pouvons-nous décider de ne pas tout tenter pour sauver un nouveau-né ? En droit, à qui revient cette décision ? Du point de vue de l'éthique, comment délibérer pour parvenir à une décision aussi éclairée que possible ? Comment l'équipe soignante doit-elle se comporter pour être bienfaisante à l'égard des parents ?