Hé oui, cher lecteur, il y en a 50 000 autres, des pépites. Il faut aller les chercher. Si vous avez pu vous délecter du tome 11 précédent, vous aurez fait le rapprochement avec les tomes « géographiques » d'implantation des peuples en migration. Que dire alors de ceux qui reviennent à leur point de départ — ou plutôt d'arrivée — sur les plages de débarquement. Après bien des vicissitudes, des guerres, la génétique (encore elle) fait ressortir les caractéristiques propres à chaque communauté. Je prends comme exemple le peuple écossais dont j'ai fait un chapitre intitulé La Ballade écossaise. Tout n'est pas aussi spectaculaire que l'éclatement des Aïnous et leur ancrage dans des traditions millénaires qui leur ont permis de conserver leur identité somme toute remarquable en comparaison avec le vieux continent eurasiatique farci de conquêtes, de conflits et de génocides, de forteresses et de religions diverses mais toujours « uniques ». Pourtant lorsque vous aurez parcouru ce dernier (?) tome jusqu'à la dernière page, vous pourrez comprendre à quel point la cornemuse leur a été nécessaire pour accompagner leur courage qui se suffit à lui tout seul. J'aurais pu appeler ce tome 12 « C'est toujours la fête », mais la vie n'est pas que plaisir. Après cette balade vient la foire aux trônes avec les Yuezhi, la récolte du raisin... En attendant, goûtez-moi la Ballade écossaise et suivez de près la route de la soie. G. Dhorbait