Qu’elles nous séduisent ou qu’elles nous agressent, les nouvelles technologies nous provoquent. Elles envahissent en force notre quotidien, travail, loisirs ou consommation, familles, collectivités ou États, femmes et hommes, jeunes et vieux, qu’il s’agisse d’apprendre, de communiquer, de fabriquer, de créer, de jouer, d’agir ou de penser, rien ni personne, semble-t-il, n’échappe aux compétences multiples de ces nouvelles prothèses. Du messianisme technologique à la frilosité, de la frilosité au rejet motivé, toute une palette d’attitudes les accueille. Progrès-fauteur de crise ou progrès-sortie de crise ? Et la question se pose de savoir comment déjà nous vivons avec elles. Les contributions ici rassemblées éclairent le panorama complexe de l’acceptabilité des nouvelles technologies par le public, producteurs, consommateurs et citoyens. En marge des prises de positions tonitruantes, des pour et des contre, sans pour autant rechercher les consensus ou les convergences, plus de soixante chercheurs parlent de ce qu’ils voient, des analyses que leur suggère cette provocation. Apparaissent alors les premiers linéaments de sociétés futures hommes et machines mêlés. Cet ouvrage constitue la première contribution française élaborée, à un programme international de coopération sur l’acceptabilité sociale des nouvelles technologies par le public.